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Syndicats face à l’Extrême Droite : Défis et Renouveau

Fiche de lecture Article de la revue  Alternatives Economiques

L’Extrême Droite est un Danger pour le Monde du Travail

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Cet article d’Alternatives Économiques examine les défis auxquels sont confrontés les syndicats français face aux mutations du monde du travail et à la montée de l’extrême droite. Il met en lumière le renouveau du syndicalisme suite aux mobilisations contre la réforme des retraites, tout en soulignant la nécessité pour les organisations syndicales de s’adapter aux nouvelles réalités du travail, notamment la précarisation et l’ubérisation. L’article explore également la question de l’unité syndicale et de la nécessité pour les syndicats de se positionner face à l’extrême droite, perçue comme une menace pour les droits des travailleurs. Marylise Léon (CFDT) et Sophie Binet (CGT) partagent leurs perspectives sur ces enjeux et proposent des pistes pour renforcer le rôle des syndicats dans la société. Elles insistent sur l’importance de la proximité avec les travailleurs et de la défense des droits de tous, quel que soit leur statut.

Titre : L’Extrême Droite est un Danger pour le Monde du Travail

Source : Alternatives Economiques, 27 février 2025 (Extraits d’un entretien croisé avec Marylise Léon (CFDT) et Sophie Binet (CGT))

Thèmes Principaux :

Renouveau Syndical et Défis Persistants :

  • La réforme des retraites a agi comme un catalyseur, révélant les attentes des travailleurs et la capacité des syndicats à y répondre. Cependant, la faible participation aux élections professionnelles dans les TPE et la progression des « déserts syndicaux » restent préoccupants.
  • « Oui, il y a un renouveau du syndicalisme, inévitablement poussé par les transformations du travail et l’envie de collectif. » (Marylise Léon)
  • « Ce qui m’inquiète plus que l’émiettement syndical, ce sont les déserts syndicaux. » (Marylise Léon)
  • Près de 40% des salariés du privé n’ont pas de syndicats dans leur entreprise. Ce chiffre est la conséquence de 30 ans de morcellement du travail, notamment via la sous-traitance et la précarité.

L’Extrême Droite, un Concurrent et un Danger :

  • Le Rassemblement National (RN) est perçu comme un concurrent qui empiète sur le terrain social, mais son intérêt pour le social n’est qu’une tactique politique.
  • « L’extrême droite n’a pas d’autre préoccupation, elle parle social par pure tactique politicienne et pour mettre en œuvre son seul projet : la préférence nationale, donc la stigmatisation de certains et la division, y compris dans le monde du travail. » (Marylise Léon)
  • Les stratégies offensives de l’extrême droite visent à « noyauter » certaines organisations syndicales. L’exemple de la nomination d’un responsable anti-immigrés au département du Travail aux États-Unis est cité comme un signal d’alarme.
  • Les syndicats doivent assumer un positionnement politique contre l’extrême droite, tout en préservant leur indépendance. Il faut proposer des alternatives rassemblant les citoyens. « Face à l’extrême droite, dire non ne suffit plus, il faut des alternatives rassemblant les citoyens » (Sophie Binet).

Indépendance Syndicale et Positionnement Politique :

  • Les deux syndicalistes insistent sur l’importance de l’indépendance des syndicats vis-à-vis des partis politiques. La CFDT se définit comme « Ni neutre ni partisan ». La CGT n’a jamais été neutre.
  • Les syndicats doivent être capables de se confronter aux partis politiques, chacun à sa place, sans instrumentalisation.
  • L’Espagne est citée en exemple, où les Commissions ouvrières et l’Union générale des travailleurs (UGT) conjuguent force sociale et force politique, contribuant à la présence d’un gouvernement de gauche.

Unité Syndicale et Représentativité :

  • La loi de 2008 sur la représentativité des syndicats a partiellement échoué, entraînant un morcellement du syndicalisme. La division syndicale est vue comme un « outil patronal ».
  • Malgré le pluralisme syndical français, l’unité reste possible sur des objectifs communs, comme lors des mobilisations contre la réforme des retraites.

Institutionnalisation du Dialogue Social et Proximité :

  • L’institutionnalisation excessive du dialogue social est critiquée. Les ordonnances Macron sont pointées du doigt pour avoir éloigné les instances de dialogue social, créant des burn-out chez les militants.
  • Il faut recréer des instances de proximité, comme les délégués du personnel (DP) et les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).
  • « Il faut recréer la fonction de DP et les CHSCT. Les avoir supprimés est un énorme recul. » (Sophie Binet)

Extension du Syndicalisme au-delà du Salariat Traditionnel :

  • Les syndicats doivent s’occuper de tous les travailleurs, quel que soit leur statut, y compris les autoentrepreneurs et les salariés indépendants. L’ubérisation du travail est un enjeu majeur.
  • La CGT a créé des syndicats pour les assistantes maternelles et pour les salariés architectes, ainsi que des collectifs comme le FUR 44 dans la restauration à Nantes. Elle mène également des luttes pour la régularisation des sans-papiers.

Conclusion :

L’article souligne la nécessité pour les syndicats de se renouveler et de s’adapter aux transformations du monde du travail, tout en luttant contre la montée de l’extrême droite et en préservant leur indépendance. La proximité avec les travailleurs et l’unité syndicale sont présentées comme des éléments essentiels pour faire face aux défis actuels.

Post Scriptum:  Cet article est  un simple résumé entièrement écrit par Notebooklm          ( programme d’ « Intelligence  »  Artificielle )

https://notebooklm.google/

 

 

D’ailleurs

Depuis RT France :

Une balle pour le Président

Un film d’investigation de Vladimir Soloviev. Une tentative d’assassinat a été perpétrée contre le candidat à la présidence des États-Unis, Donald Trump, le 13 juillet lors d’un meeting de campagne en Pennsylvanie. Trump a eu l’oreille éraflée d’une balle qui lui est passée à ras du visage. Ce n’est pas la première fois que l’on tire sur un candidat à la présidence des États-Unis. Qu’est-ce qui se cache derrière cette tentative d’assassinat ? Quelle est la vraisemblance de la théorie du complot ? Pourquoi le système américain n’aime-t-il pas les présidents comme Trump ? L’élection présidentielle américaine pourrait-elle avoir des conséquences imprévisibles ?

Emir Kusturica : les démons de l’Occident

Entretien avec le célèbre réalisateur sur les liens entre la Serbie et la Russie, l’avenir de cette dernière et l’obsession occidentale de la destruction. On ne présente pas Emir Kusturica, le réalisateur d’Arizona Dream et d’Undergroud, qui se décrit lui-même comme « le mauvais garçon des Balkans et de l’Europe occidentale ». Dans cette interview, il parle du poids potentiel des artistes dans la société contemporaine, avant de faire part de ses réflexions sur l’histoire du XXe siècle et la spiritualité. C’est principalement sur l’avenir de la Russie que se concentre son propos : saura-t-elle conserver son âme face aux prétentions destructrices de l’Occident ?

Cinéma chez les soviets

Tintin chez les soviets…

  • Vous, je ne sais pas mais, pour moi j’ai rêvè pendant toute la guerre froide de découvrir ce qu’étaient réellement la vie et en particulier le cinéma de l’autre côté du rideau de fer,  le mur commence à peine à s’écrouler…
  • On s’installe,  bonbons, caramels, esquimaux, chocolats glacés,
  • Les fauteuils sont confortables ? C’est parti !!!!!!

Le Coursier

La fin des années 1980 en URSS. Diplômé de l’école de Moscou, Ivan Miroshnikov échoue à ses examens d’entrée à l’université et commence à travailler comme coursier à la rédaction du Journal Questions of Cognition. Ivan fait la connaissance de Katya, la fille du professeur Kuznetsov. Les jeunes appartiennent à des couches sociales différentes, mais malgré les différences d’éducation, de niveau de vie, d’habitudes et d’objectifs, ils ont toujours au moins une chose en commun : le désir de s’exprimer. Une comédie existentielle sincère et quelque peu triste sur un héros de la perestroïka reste à ce jour l’un des films les plus populaires en Russie.

Année de fabrication : 1986 Réalisé par : Karen Shakhnazarov Écrit par : Alexander Borodyansky


La prisonnière du caucase

  • « Une comédie soviétique  Shurik  (Tintin) se rend dans le Caucase pour recueillir le folklore et rencontre « une athlète, une fille du Komsomol, une beauté »,
  • Pour défendre son honneur il casse la framboise à un patron local qui cherche seulement un simple petit moment de bonheur .
  • Vilain Shurik ! Au Goulag !
  • Quoi, je me trompe, là ?
  • Attendez donc de voir la fin !
  • Version restaurée au format FullHD.
  • Prix d’Etat de la RSFSR pour la participation à la création de plusieurs comédies cinématographiques soviétiques ces dernières années à Nikulin Y.V. (1965)
  • Prix d’Etat de la RSFSR pour la participation à la création de plusieurs comédies cinématographiques soviétiques ces dernières années à Gaidai L.I. (1970)


Ivan le terrible change de métier

La meilleure comédie soviétique.  Version restaurée en bonne qualité (FullHD).

Comédie « Ivan Vassilievitch change de profession », URSS, 1973.

  • Le pouvoir magique de la science, qui peut soudain transférer l’autocrate  Russe Ivan Vassilievitch le Terrible dans un appartement ordinaire de Moscou, et’envoyer à sa place  un gestionnaire lâche et un petit escroc.
  • Un jour, l’ingénieur Timofeev  invente la machine à remonter le temps  qui commence  à fonctionner, reliant son appartement aux appartements du grand tsar Ivan le Terrible. Pendant  qu’Ivan découvre le pays des Soviets, un apparatchik et un monte en l’air qui sévissaient dans l’immeuble se retrouvent reçus  en grande pompe dans le palais du tsar.

Réalisateur : Gaidai Leonid Iovich           Auteurs : Bakhnov Vladlen, Gaidai Leonid Iovich            Compositeur : Zatsepin Alexander


La ville zéro

16:9, drame, réalisé par Karen Shakhnazarov, 1988

L’ingénieur Varakin vient de Moscou dans une petite ville en voyage d’affaires pour découvrir pourquoi l’usine locale a cessé de fournir des pièces. Cependant, la première chose qu’il voit à l’usine est une secrétaire complètement nue dans le bureau du directeur. Cette circonstance piquante ne surprend personne sauf Varakin. C’est le premier changement dans l’esprit d’un ingénieur. De plus, l’absurdité se multiplie et se multiplie. Pour couronner le tout, Varakin apprend qu’il est impossible de quitter la ville.


Gentlemen de la Fortune

L’une des comédies préféré des Russes . Un gentil directeur de la maternelle, qui comme deux gouttes, ressemble à un récidiviste en cavale. Les cadres du département des enquêtes criminelles ont décidé d’utiliser cette similitude pour rechercher des trésors archéologiques volés.


 

OQTF

Je viens de trouver ça sur Telegram:

Au moment où Lucie Castets se dit favorable à la régularisation de tous les sans-papiers, on apprend que le suspect de la mort de Philippine est un migrant marocain sous OQTF déjà condamné pour viol en 2019…

Je me permets de compléter :

L’individu en question a été avisé de son obligation de quitter le territoire en Juin avant sa sortie de prison pour viol ( 7 ans de prison  dont il a du en effectuer 4 effectivement) , là il va revenir après une petite promenade en suisse et être de nouveau hébergé aux frais de la République pendant une quinzaine d’années au minimum, au total,  il va être logé (sic) et nourri de nos impôts pour une vingtaine d’années avant la prochaine OQTF  et éventuellement renouveler ses sinistres-j’en conviens- exploits .

J’ai quand même quelques questions  sur les couts respectifs de ce genre de prise en  décharge face au cout d’une prise en charge initiale correcte par la PJJ (Protection Judiciaire de la Jeunesse) dont on connait les déboires financiers  (comme tous les bons services publics qui se respectent )

Je n’ai pour toute réponse que celle du Parisien, du Figaro du Point et de tous les chroniqueurs de plateau de BFM et de C8 mais peut être aurait on évité un viol et un meurtre…

PS

J’apprends à l’instant que suite à cette horrible affaire, le chroniqueur de C8 Pascal Praud  interroge la nécessité d’enfin protéger correctement nos jeunes mais que diable veut il dire par là

Souhaite- il protéger nos oies blanches de ces horribles cygnes noirs migrants qui survolent nos contrées désarmées ou souhaite-t-il de nouveaux moyens pour la PJJ ? A votre avis ?

Regis Castelnau  dans Telegram aborde lui le problème de façon totalement différente « Le coupable est d’abord évidemment le salaud qui a accompli cette horreur. Mais il y a des complices, voire des gens que l’on peut considérer comme des coauteurs, et ce ne sont pas des magistrats. Il ne faut pas se tromper de cible cette fois-ci. »

Décidément, on n’a pas fini d’en entendre parler.

La vie est un long fleuve tranquille

Vous n’avez peut être pas appris exactement ça à l’école et moi, je n’ai jamais été un fanatique de De Gaulle mais il y a des sujets sur lesquels , il faut le reconnaitre, il a été -à raison- plébiscité, j’en ai déjà parlé ici,  dans un article à propos des 80 ans du débarquement de Provence  ,  je citais le livre de Eric Branca « L’ami américain »  , ça parle de gens   qui nous veulent toujours autant de bien et qui à défaut de nous coloniser tout court nous ont inondés d’une colonisation par leur culture de cowboys bouseux pendant les 30 glorieuses, histoire de nous faire assumer le grand mythe du plan Marshall: « Aide toi, le ciel t’aidera » Cette culture « des plaines du far ouest quand vient la nuit », on n’en a jamais voulu vraiment et les gazaouis n’en ont jamais voulu  , son genre c’est « pan pan, t’es mort – rendez vous à la fosse commune  sans passer par la case départ , n’encaissez pas 10 dollars »,  et elle a laissé de nombreuses séquelles toujours présentes dans notre société jusqu’à ce jour.

De Gaulle, l’homme à abattre : 30 ans de guerre secrète contre les États-Unis 

Un film de Emmanuel Amara

L’hostilité des États-Unis envers le général de Gaulle n’est plus à  prouver. Les administrations américaines successives auront tout tenté pour le faire plier sans jamais y parvenir, y compris manipulations médiatiques ou financements clandestins de ses adversaires. Le bras de fer entre le Général et les États-Unis durera 30 ans. Ce film revient sur les raisons de cet antagonisme grâce à des archives déclassifiées, mais aussi à des témoignages nouveaux. Il est désormais possible de raconter pour la première fois cette guerre secrète qui, de 1940 à 1969, a opposé de Gaulle à la première puissance mondiale.

Et que ça saute

Encyclopédisque - Disque : Le schmilblick

Une réussite exemplaire !

Alors que Ciotti a enfilé ses grandes pompes (celles du Dimanche avec des super talonnettes à la Sarko) pour annoncer qu’il quittait LR – La grande nouvelle du jour ! – et que la FNSEA donne « une quinzaine de jours » à la nouvelle ministre de l’Agriculture pour agir sur les « mesures d’urgence »
« Il y a des engagements qui ont été pris auprès des agriculteurs au printemps et aujourd’hui, on attend que ces engagements prennent corps »,
« Et puis, on aura besoin d’une ministre qui s’investit à Bruxelles rapidement, pour faire en sorte que le Mercosur ne soit pas signé, que la menace chinoise sur la viticulture et le cognac, mais aussi les produits laitiers et porcins, ne prenne pas d’ampleur, donc il y a beaucoup de dossiers sur la table et on a besoin que ça aille très vite »;

Pendant tout ça donc,  un homme se tue accidentellement en essayant de séparer deux steaks hachés congelés avec un couteau, l’enquête a permis d’établir que les steaks hachés sont innocents et que le couteau devra seul être déféré devant le tribunal. Il devrait comparaitre en même temps que Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, ces seconds couteaux de la Macronie dont Marine Le Pen a, parait il eu la tête, ce qu’on ne comprend pas très bien vu qu’une seule tête pour deux cela semble peu, à cela, la presse mainstream nous répond: tout dépend de ce qu’il y a à l’intérieur, s’il ne s’agit que de steaks hachés ça n’a guère plus d’importance que s’il s’agissait des deux doigts d’une même main.
Dans la foulée, et j’en passe, et des meilleure, Marine Le Pen appelle à une nouvelle dissolution de l’Assemblée Nationale, histoire de rigoler un peu en chatouillant le Schmilblic… une fois encore ! Il parait que le Schmilblic aime ça.

17 moments de printemps

17 moments du printemps

Семнадцать мгновений весны

Affichz 17 Moments Du Printemps

D’après Julian Semenov

réalisée par Tatiana Lioznova et diffusée en 1973

Téléfilm en 12 épisodes   (voir les  12 épisodes ci dessous)

A propos   :

C’est en lisant récemment   » L’éclaireur  » de Sergueï Jirnov et Jean Luc Riva que je découvre ce chef d’œuvre du cinéma Russe contemporain, je vous livre ci après in extenso le chapitre qui en parle , de quoi, j’espère vous donner envie de vous documenter davantage sur les Russes et la Russie.  Je vous invite également à cliquer sur les liens  Wikipedia au dessus vous présentant la série et l’auteur

– Sergueï, c’est bientôt l’heure ! s’exclame mon père en me désignant le poste de télévision.
Et chez nous, les Jirnov, comme dans chaque famille soviétique, la vie va s’arrêter ce soir-là. Il est 19h30, ce mardi 18 septembre 1973, et les rues de la capitale se sont vidées. Il ne reste, et encore, que quelques policiers en patrouille dans des villes désertes. À Moscou, pendant une partie de la nuit, la criminalité va chuter car les truands, eux aussi, sont devant leur petit
écran. Pour ceux qui n’en ont pas, direction le bistrot du coin et ses relents de vodka.
J’attends avec impatience, comme 290 millions d’habitants, le deuxième épisode de Dix-sept moments du printemps. Si le titre peut sembler romantique, il dissimule en fait l’un des chefs-d’œuvre du cinéma soviétique en matière d’espionnage et de complotisme. Mais il est surtout
un coup de génie du KGB et de son maître, Youri Andropov.
Et cela fait un moment qu’il le prépare, ce coup-là ! Pour celui qui classe les ennemis de la société soviétique en trois catégories – les fous, qu’il faut interner en asile psychiatrique, les ignorants, qu’il faut éduquer, et les gens de mauvaise foi, qu’il faut éliminer –, il est grand temps d’épurer le passé stalinien. Lorsqu’il arrive en 1967 à la tête du Comité pour la sécurité de l’État, il comprend que les exactions de Staline et de son bras armé, le KGB, ainsi que de tous les organismes qui l’ont précédé, ont laissé une trace quasi indélébile dans l’esprit d’une bonne partie du peuple russe. C’est qu’il n’y est pas allé de main morte, le Vodj !
De sa prise de pouvoir en 1922 à sa mort en 1953, entre les purges, les déportations et les épisodes de famine, le tyran rouge aura tué plus de 20 millions de Soviétiques. Presque autant (plus, selon certains) que toutes les armées d’Hitler pendant la Grande Guerre patriotique. Bien sûr, le vingtième Congrès du Parti, le 14 février 1956, a fait amende honorable et a critiqué Staline en lui reprochant son culte de la personnalité et son goût prononcé pour le Goulag, mais, « chers camarades, tout cela est maintenant corrigé », a déclaré Khrouchtchev à la tribune. Trop tard, le mal était fait.  Dans l’esprit de la population, le KGB est l’exécuteur des basses œuvres. C’est précisément cette image que Youri Andropov a décidé de changer radicalement. Pour cela, il pense à la culture de masse : littérature, théâtre, cinéma, télévision, radio. La Loubianka (siège des services secrets), sur la place éponyme rebaptisée « place Dzerjinski », devient alors le commanditaire privilégié et le producteur des œuvres artistiques qui glorifient le passé et le présent tchékistes. Elle organise des festivals et distribue des prix
prestigieux ainsi que des décorations appréciées par les artistes. Mais de tous les arts, c’est le septième qui est le plus populaire et le plus efficace des vecteurs de propagande pour les relations publiques du KGB. Des films vantant l’héroïsme du soldat soviétique, il n’en manque pas, mais ceux qui narrent les aventures des « éclaireurs », ces illégaux infiltrés chez l’ennemi,
sont un peu plus rares. On peut citer L’Exploit d’un éclaireur, tourné en 1947, Le Glaive et le bouclier ou L’Erreur d’un résident, réalisés tous deux en 1968, mais le camarade Youri souhaite frapper un grand coup ! On cherche alors parmi les romans policiers si l’un d’entre eux ne pourrait pas être adapté au cinéma. Sous Staline, ce genre littéraire était considéré comme une lecture bourgeoise, mais Youri Andropov, lui, le porte aux nues. Et il existe un livre qui, semble-t-il, pourrait bien faire l’affaire. En 1968, Julian Semenov, de son vrai nom Lyandres, a publié un récit d’espionnage, Dix-sept moments du printemps. Il revient de loin, ce Semenov ! Son père, un juif, qui fut un rédacteur du journal Izvestia, a bénéficié en 1952 d’un séjour au Goulag pour complot antirévolutionnaire. Torturé, il en est sorti paralysé à vie. Son fils, Julian, doué pour les idiomes étrangers, parvient à intégrer l’Institut des langues orientales, pour s’en faire chasser peu de temps après : « Mon père étant juif et ayant été jugé puis envoyé au Goulag, je ne pouvais être admis dans une université cotée. » Il lui faut attendre la mort de Staline, en mars 1953, pour y retourner. Il devient ensuite journaliste et couvre tous les points chauds, Cuba, Chili, le Paraguay et ses nazis, etc. Il est le premier grand
reporter d’investigation du pays3. Il entame alors une carrière d’auteur de romans policiers. Le succès populaire est au rendez-vous, mais les livres de Semenov sont également appréciés par les dirigeants communistes. Andropov n’hésite donc pas et prend contact avec Semenov. En 2019, dans une interview au Journal du dimanche, sa fille Olga racontera : « Il a appelé mon père et l’a invité à la Loubianka, le quartier général du KGB, vous imaginez, la Loubianka ! Il a dit à Papa : “J’aime bien ce que vous écrivez” et il lui a donné carte blanche pour écrire d’autres livres dans le monde de l’espionnage ». Mieux encore, Andropov lui ouvre les archives
du KGB et lui propose l’aide des espions historiens.
L’intrigue de son roman Dix-sept moments du printemps, qui se situe à la fin de la Seconde Guerre mondiale, est basée sur des faits réels. Les Alliés sont peu à peu en train de changer de position face à Staline. La question pour eux est de savoir qui va dominer l’Europe une fois la paix revenue. Or, sur ce sujet, Staline a une longueur d’avance. Il peut en effet compter sur les
partis communistes des territoires occupés par l’Allemagne, comme la France, l’Italie et les pays de l’Est. Afin de contrer cette stratégie, les Alliés s’emploient à conclure au plus vite un armistice séparé avec les nazis. C’est Allen Dulles, un des chefs de l’OSS, futur directeur de la CIA, qui mène en Suisse les négociations secrètes avec, en face de lui, Karl Wolff, le chef d’état-major d’Himmler. Apprenant cela, les Soviétiques décident de faire capoter les pourparlers en utilisant un illégal qui est dans la place. Il s’appelle Max Otto von Stierlitz, de son vrai nom Issaïev, et il est depuis longtemps infiltré dans le SD4, l’appareil de renseignement de la SS. Il en a gravi tous les échelons jusqu’à devenir un colonel chez les SS et le chouchou de Walter Schellenberg, le chef de la division d’espionnage politique du SD. Sa
mission est de découvrir qui, parmi les plus hauts dignitaires nazis, est à l’origine de ces tractations et de les faire échouer. Andropov décide de faire adapter cette œuvre au cinéma ! Il veut littéralement scotcher les Soviétiques à leurs écrans de télé et quoi de mieux qu’une série pour tenir en haleine un peuple de 290 millions d’âmes. Netflix avant l’heure ! Pour la réalisation, c’est open bar ! Pour la mise en scène, on choisit Tatiana Lioznova, une réalisatrice de talent, et, surtout, on charge Julian Semenov de l’écriture du scénario. Bien évidemment, les financements sont à la hauteur de l’ambition du projet : quasi illimités !
Et Youri Andropov réussit son pari. Semenov découpe son œuvre en douze épisodes de soixante-dix minutes et apporte, avec la cinéaste, un soin inouï au détail. C’est ainsi que pour les uniformes des SS, dessinés en 1933 par le couturier Hugo Boss, il demande que les insignes nazis soient stylisés et plus grands que les originaux de façon à frapper les esprits. On fait appel aux acteurs de la RDA pour jouer des Hitler et Göring plus vrais que nature. On trouve une ville est-allemande qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la capitale suisse. Et cela fonctionne ! Les Soviétiques voient là le véritable travail d’un illégal, car chaque épisode est entrecoupé de séquences intitulées « Information pour réfléchir ». Des images d’archives retracent le rôle d’Himmler, Göring, Bormann, Goebbels, et le héros, Stierlitz, doit en déduire qui tire les ficelles des négociations secrètes derrière le dos de Staline.
C’est là un point crucial de la série, car il reflète exactement ce que doit être le rôle d’un illégal – ce que les Occidentaux appellent, eux, un « clandestin ». Il est formé à avoir une capacité d’analyse géopolitique et un esprit de décision qui n’ont pas d’équivalent, encore maintenant, dans les services de renseignement occidentaux, à l’exception du MI6 britannique. Il est seul sur le terrain et c’est à lui d’orienter ses recherches et de faire le choix de ses cibles sans aide extérieure. C’est la raison pour laquelle la formation des illégaux en Russie est l’une des plus longues et difficiles qui soient et que leur niveau de recrutement est particulièrement élevé.
En voyant cette série, chaque jeune a alors envie de vivre la vie de Stierlitz, ce héros qui se déplace de Berlin à Berne dans une superbe limousine, fréquente des hôtels de luxe en Suisse, boit du cognac tout en sauvant la nation des machinations impérialistes ! Il devient mon modèle et va m’aider à tracer ce fameux chemin qui n’en est encore qu’à ses prémices.
Sur l’initiative du président du KGB, toute l’équipe du film va être décorée d’ordres et de médailles et Andropov lui-même va enfin devenir en 1973 membre titulaire du Politburo du Comité central du Parti et être promu  au grade militaire de général d’armée.
Mais il se passe dans tout le pays un tout autre phénomène que le camarade Andropov n’a pas vu venir. Si l’uniforme de la SS est jugé plus seyant que le russe et qu’à peine la série terminée des milliers de garçons se déguisent, dans leurs jeux, en tenue noire et brassard à croix gammée, le peuple, lui, s’aperçoit que le parti nazi, le NSDAP, ressemble à s’y méprendre, dans son organisation, au Parti communiste, et que le KGB n’a rien à envier à la Gestapo ! Plus grave, on assiste un peu partout à la création de groupuscules néo-nazis que l’on n’aurait jamais imaginé voir au pays des bolcheviks, pays qui a perdu 27 millions de vies dans la guerre
contre l’Allemagne nazie !
Actuellement en Allemagne, les partis radicaux d’extrême droite et néonazis sont plus populaires à l’Est, dans les anciens territoires communistes, qu’à l’Ouest. L’explication de ce phénomène paradoxal vient peut-être de là.
Pour la petite histoire : dès 1973, les guides touristiques de la ville de Berne, en Suisse, ont eu du mal à comprendre pourquoi les rares Russes de passage leurs demandaient de visiter la Blumenstraße, une rue qui n’existe pas dans la capitale de la Confédération helvétique. Ils ouvraient de grands yeux lorsque ces touristes leur parlaient d’un certain professeur Pleischner, l’envoyé secret de Stierlitz, qui s’y serait suicidé…
Bien sûr, la série en douze épisodes Dix-sept moments du printemps va susciter des vocations, bien plus qu’une autre excellente série d’espionnage en quatre épisodes, elle aussi lancée et soutenue par Andropov en 1968, Le Glaive et le bouclier.
Il faut noter que déjà après la diffusion de cette dernière, un lycéen, fasciné par les images d’espions héroïques, est allé frapper à la porte de la représentation régionale du KGB de Léningrad afin d’y proposer ses services. Il s’appelait Vladimir Poutine et il avait seize ans. Il a été aussitôt éconduit, le service détestant les candidatures spontanées. Ce jeune enthousiaste aurait dû en être banni pour toujours. Mais il a eu de la chance car en 1975, à sa sortie de la faculté de droit de l’université de Léningrad, le KGB local lui a tout de même ouvert ses portes. Il avait alors vingt-trois ans.
Je suis moi aussi impressionné par ces séries soviétiques d’espionnage. Mais à l’automne 1973, je n’ai que douze ans et demi et je n’ai pas eu le culot de Poutine adolescent pour aller proposer mes services au KGB comme il l’a fait.
Je décide cependant de m’inscrire en extrascolaire, avec mon copain Andreï Klimov, au radio club près de la Maison des jeunes pionniers de Zélénograd. On y apprend l’alphabet Morse ou la manière d’envoyer des messages codés en ondes courtes comme au temps de la Seconde Guerre mondiale. C’est une autre espèce de langue étrangère et ça me plaît énormément. Je passe beaucoup de temps à m’entraîner « à blanc » (sans être branché sur le moindre émetteur) à taper à la bonne cadence les points et les tirets avec la clé Morse. Pour faciliter cet entraînement, on chante un court « ti » pour le point et un long « ta » pour un tiret. Par exemple, ti-ti-ti / ta-ta-ta / ti-ti-ti pour le SOS, Save Our Souls, le signal Morse universel de
détresse. Je rêve d’envoyer des messages secrets dans la clandestinité depuis un pays étranger vers le « Centre » à Moscou. Finalement, je me sensibilise assez tôt à la vie des « illégaux ».
Ce que j’ignore, c’est que cette activité est très surveillée par le KGB, qui redoute des contacts avec l’Occident. Il est vrai que les ondes courtes portent très loin, il nous arrive d’écouter des émetteurs qui se trouvent à l’autre bout du monde ! Pour s’adonner à cette activité il faut donc être habilité par le KGB, ne serait-ce que pour avoir l’autorisation d’écouter. C’est ainsi qu’à douze ans mon nom entre pour la deuxième fois, après mes succès linguistiques, dans une base de données du Comité pour la sécurité  de l’État. Décidément, nous étions faits l’un pour l’autre !
Pour émettre en ondes courtes, c’est beaucoup plus compliqué. Il est nécessaire d’être immatriculé sur un registre national et international, avec un nom codé d’appel qui sert de pseudonyme radioamateur. Dans l’un de mes films préférés, tourné en Yougoslavie, un garçon du bloc communiste et un jeune Américain correspondent sur les ondes courtes en toute liberté (une belle propagande mensongère de la dictature du maréchal Tito !). Ils finiront par se rencontrer physiquement à bord de L’Oiseau bleu, un fabuleux trois-mâts qui va emmener des ados de tous les pays, venus défendre la paix dans le monde, faire une croisière en mer Adriatique. Sur fond de premières amours adolescentes et de clichés sur l’amitié entre les
peuples, ils vont déjouer avec beaucoup de courage un dangereux complot de trafiquants de drogue et d’espions occidentaux. Il me faudrait des appuis au sein de la nomenklatura du Kremlin pour bénéficier de ce genre de croisière !
En parlant de hautes sphères et d’appuis… L’hiver, on patine toujours à Arkhanguelskoïé et le chalet à brioches n’a rien perdu de son charme ni de son succès auprès des enfants, du moins de ceux qui peuvent s’en approcher. Alexeï Kossyguine, celui que j’appelais il y a onze ans
« dédouchka Alocha », vient encore régulièrement chaque week-end y passer un peu de bon temps. Sûrement pour oublier les difficultés économiques qui commencent à assombrir l’avenir du pays. Le seul changement notable est intervenu dans ma famille en 1974. Cette
année-là, ma tante Tamara, « tyotya Toma » pour les proches, qui est divorcée depuis longtemps, décide de convoler à nouveau et pas avec n’importe qui ! L’heureux élu a un poste de choix, pensez donc ! Le commandant Matveï Zagvozkine est un officier de la neuvième direction du KGB, celle qui est en charge de la protection rapprochée des membres du Politburo.
Le métier de body Guard mène à tout puisque Zagvozkine est aussi, et depuis des années, le projectionniste particulier de la famille Kossyguine. C’est ce même jeune lieutenant qui m’avait projeté des dessins animés en décembre 1967 à la datcha officielle du chef du gouvernement ! Le monde est petit !
Cette proximité de mon nouveau tonton avec les Kossyguine va-t-elle me servir dans le futur ? Qui sait…

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BONUS:

KGB vs CIA : au cœur de la guerre froide

Bip bip bip

 

Spoutnik

12 morts 1800 blessés  …     d’un seul bip  sournoisement   télécommandé !   Et c’était prêt depuis longtemps, des années sans doute. Les bombes explosives étaient en place depuis la fabrications des appareils.   bip bip bip !  Et soit disant, ça ne visait pas tout le monde,  seulement certains individus bien précis ! Et apparemment leur entourage .


Inséré dans un deuxième temps après publication

Aux dernières nouvelles ,  on apprend qu’ils remettent ça avec divers matériels de télécoms qui explosent simultanément. Environ 3.000 victimes ont été recensées   et le Mossad aurait reconnu être à l’origine des faits:  Les services de renseignement israéliens auraient intercepté 5000 téléavertisseurs utilisés par des membres du Hezbollah au Liban. Suite à un message codé envoyé, 3000 de ces appareils ont explosé simultanément, entraînant la mort de 9 personnes et blessant près de 2800 membres du Hezbollah..

Au moins quatorze personnes ont été tuées dans une nouvelle série d’explosions d’appareils de communication au Liban, mercredi 18 septembre, un jour après que des explosions de téléavertisseurs ont fait une dizaine de morts et des milliers de blessés à travers le Liban.

Une vidéo montre le moment où un appareil de communication a explosé lors des funérailles des victimes des explosions de téléavertisseurs dans le sud du Liban.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a indiqué que les explosions par Israël de téléavertisseurs au Liban étaient une honte pour les pays occidentaux, en particulier les États-Unis qui soutenaient le régime d’Israël.

La société taïwanaise Gold Apollo a déclaré que les téléavertisseurs employés lors de l’attaque terroriste israélienne au Liban, mardi 17 septembre, avaient été produits par une société hongroise qui avait obtenu l’autorisation du fabricant Gold Apollo pour apposer sa marque sur les dispositifs.

Amiral Jean-Louis Vichot:  » Ne jamais oublier que la tradition de l’armée de Tsahal,  de l’armée israélienne, est avant tout une tradition terroriste, sa tradition et les bases de son fondement. sont terroristes »


Première question: Comment caractériser ce genre de démarche, d’acte, de calcul, de comportement ?

  • Une distraction perverse pour inconséquents majeurs ?
  • Un acte de guerre ?
  • Du terrorisme aveugle ?

Deuxième question: Qui a fait ça ?

  • Qu’on le félicite ?
  • Qu’on le juge ?
  • Qu’on l’étrangle publiquement à mains nues ?
  • Qu’ on l’enferme dans un cachot et qu’on jette la clé

Troisième question: Pourquoi  avoir perpétré cette horreur?

  • Pour se distraire ?
  • Pour montrer ses muscles au monde entier ?
  • Pour dézinguer du bougnoule à tout va ?
  • Pour rêver que j’irai dormir chez vous ?

Quatrième question: Après avoir fait ça, on se sent comment ?

  • Plus seul ?
  • Moins seul ?
  • Plus con ?
  • Moins con ?

Cinquième question:  Peut on soutenir ceux qui commettent ce genre d’attentat ?      Oui ou non. Point barre.

Sixième question: Y a-t-il des gens, des groupes, des organisations qui soutiennent ça ?  Oui ou non. Point barre.

Je vais m’en tenir là, vous répondez comme vous le sentez, ceci n’est pas un sondage. En ce qui me concerne, mes réponses sont sans équivoque, il s’agit bien d’un attentat, je n’ai d’ailleurs pas trouvé d’autre mot pour caractériser ça. Un attentat dont je n’ai pas le droit de penser que l’auteur puisse être désigné sous peine de se faire accuser d’antisémitisme donc je ne vous dis pas qui je pense que c’est . Je pense pourtant encore que ce n’est pas demain la veille que je me transformerai en antisémitisme, n’en déplaise aux israéliens de droite (pléonasme ancestral), aux américains judéolâtres  , aux européens américanolâtres,  et à tous les colonialistes et néo colonialistes et fascistes  de tous poils – et j’ajoute que je les emmerde tous, à pied et en voiture – pas à cheval, j’ai passé l’age et je n’ai jamais vu de cavalier demander à un cheval la permission de monter sur son dos.

Donc , je propose qu’on trouve ceux qui ont fait le coup et qu’on leur fasse subir l’amputation des roubignoles pour commencer , et si vous n’êtes pas d’accord, méfiez vous, parce que , je ne suis pas méchant  mais quand on m’énerve trop, je ferais volontiers subir le même sort aux israéliens fascistes, et à leurs supporters de tous poils, européistes, macronistes, ultra libéraux, néo colonialistes, américanolâtres, judéolâtres, tout le bazar et tout ( comme on dit chez les turcs).

Est ce que vous avez  déjà  vu demander la permission à un bourrin de les lui couper les choses de la vie , fusse- t-il un pur sang arabe ?

Le problème , c’est qu’ils ne se dénoncent pas spontanément, ces lâches, et qu’ils ont tous des alibis. En ce qui me concerne, à cette heure là, j’étais à la synagogue et je tiens à vous faire remarquer qu’elle est toujours intacte,  qu’elle n’a pas brûlé et que personne n’est mort, personne n’avait de bipeurs.

Prochaine cible vos I Phones   Apple ?  Vos ordis portables ?  Vos tablettes Android ?

Et on me dit que je suis ambigu ! Bip bip bip !

Comment le Mossad a fait exploser trois mille bipeurs au Liban | Idriss Aberkane reçoit Eric Denecé

Vèpres

Des individus louches (de type walking dead  ) distribuaient ça hier à la sortie du cimetière :

Tract Fantome

S’ils s’imaginent que ça va leur changer la vie, grand bien leur fasse, en ce qui me concerne je trouve qu’avec ça on peut une fois  de plus constater l’état de déliquescence du service public, mais où allons nous si les  morts commencent à revendiquer !  Allez coucher Pépé, Mémé ou j’appelle Darmanin !

Le texte en pdf ici  (si vous voulez participer à la diffusion du Manifeste des revenants)